Partant du principe que l’humain est ce qui définit le mieux un territoire, j’ai parcouru le Swaziland à la rencontre de sa population, pour recueillir leur vision de leur société. Et discuter avec ses hommes et ses femmes a permis de briser l’image que l’on se fait d’un pays aux codes et aux habitudes bien trop éloignés de notre environnement occidental pour pouvoir se résumer à une situation sanitaire ou politique.
Guérisseurs, artisans, guerriers traditionnels, restaurateurs, artistes, tous vivent avec leurs enfants dans un pays qui oscille entre 40 000 de tradition et une modernité qui frappe à sa porte. Et si tous savent que bien des choses pourraient être améliorées, rares sont ceux qui souhaitent voir leur petit paradis basculer dans un avenir qui effacerait à petit feu ce qu’ils sont et d’où ils viennent.
Royal Swazi raconte, à travers une série de portraits, la fierté de ses habitants d’appartenir à un pays dont l’héritage culturel figure parmi les plus riches d’Afrique.
NB : en avril 2018, le Swaziland a repris son nom d’avant la colonisation, et s’appelle maintenant L’Eswatini (ou Royaume d’Eswatini en forme longue)